Assurance obsèques : comment faire les bons choix et éviter les pièges ?

Bien qu’ils fassent régulièrement l’objet de critiques et de rappels à l’ordre par les organismes de surveillance du secteur, les contrats d’assurance obsèques gardent une certaine popularité. Qui va même croissante, d’après une récente étude de la société C-Ways pour la Fédération nationale du funéraire (FNF). Plus de deux répondants sur dix (21%) disent avoir souscrit à un contrat de ce type pour eux-mêmes, soit une hausse de 5 points en deux ans, tandis que 28% envisagent de le faire. Et 40% des défunts pour lesquels les personnes sondées ont organisé des obsèques possédaient un contrat obsèques (+ 4 points par rapport à 2022). Les données de France Assureurs confirment cette dynamique : fin 2023, le nombre de contrats obsèques s’élevait à 5,4 millions, en hausse de 3,4% en un an. «Environ 190.000 décès par an sont couverts par ces contrats, soit environ 30% des décès survenant en France», souligne le Comité consultatif du secteur financier (CCSF). 

Mais entre les différentes offres, les prestations proposées, les cotisations, les délais de carence, il peut être difficile d’y voir clair. D’autant que les organismes qui fournissent ces contrats (banques, assureurs, sociétés de pompes funèbres) n’aident pas à leur compréhension. Dans un récent avis, le CCSF dit avoir «constaté le manque de lisibilité globale des informations précontractuelles fournies aux souscripteurs», que les vendeurs d’assurances obsèques se sont, en réponse, engagés à améliorer. Le Figaro vous donne tous les conseils pour faire le choix le plus éclairé possible.

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