L’attaque des bipeurs au Liban, un possible «crime de guerre» ?
Une allée de supermarché, un café, des voitures et des habitations. À travers le Liban, mardi et mercredi 18 septembre, de nombreux lieux du quotidien ont été le théâtre de milliers d’explosions. Après une première salve qui a visé des «bipeurs», des appareils de télécommunication utilisés par les membres du groupe islamiste chiite libanais Hezbollah, une seconde a touché des talkies-walkies le jour suivant, élevant le bilan total à 37 morts et plus de 3500 blessés, selon le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.
«On n'a jamais eu autant d'urgences oculaires. 2000 personnes sont devenues handicapées en même temps», confiait un médecin d’un hôpital surchargé de Beyrouth au journal britannique The Guardian au lendemain de la seconde attaque. D'autres ont décrit des blessures «pire que celles du 4 août», en référence à l'explosion du port de Beyrouth en 2020, et des scènes «apocalyptiques» à l'intérieur de services d'urgences pris d’assaut.
Une situation condamnée par le Haut-Commissaire…