En Israël, où je me trouve depuis dix jours, l’idée fait consensus de détruire le Hamas jusqu’au bout. La société a été traumatisée, non seulement par l’étendue de ses pertes le 7 octobre 2023 - 1250 tués, soit huit fois plus que durant toute la seconde guerre libanaise (été 2006) -, mais aussi par la barbarie des crimes commis par les terroristes du Hamas contre des civils pacifiques.
Le 12 juillet 2006, le Hezbollah avait également attaqué le territoire internationalement reconnu d’Israël. Mais c’est à une patrouille de soldats que s’en était pris le mouvement chiite libanais. On était là dans la guerre classique. Le 7 octobre 2023 ressemble en revanche à un pogrom. Les atrocités commises contre les femmes israéliennes par les assaillants palestiniens en disent long sur la qualité de leur éducation islamique par le Hamas. La branche palestinienne des Frères musulmans a montré une sauvagerie qui justifie son annihilation, aux yeux des Israéliens.
Non sans raison, les Israéliens se disent…