DIRECT. OM-PSG : les débats s'équilibrent, mais les Parisiens multiplient les mauvais choix... Suivez et commentez l'affiche de la 27e journée de Ligue 1
Une rivalité à entretenir. L'Olympique de Marseille reçoit le Paris Saint-Germain pour un nouveau Classique, dimanche 31 mars, dans un stade Vélodrome plein à craquer, qui devrait d'ailleurs battre son record d'affluence. Septièmes de Ligue 1, les Marseillais doivent éviter de se faire distancer par les autres prétendants à l'Europe, alors qu'ils comptent déjà sept points de retard sur le wagon Ligue des champions. En tête avec 9 points d'avance, les visiteurs auront surtout à cœur de réediter leur performance de l'aller : une victoire 4-0 au Parc des Princes fin septembre.
Un PSG en pleine confiance
Quasiment assurés de remporter leur onzième titre, qualifiés en demi-finales de la Coupe de France face à Rennes, mais surtout en quarts de finale de la Ligue des champions contre Barcelone... Pour les hommes de Luis Enrique, tous les feux sont au vert avant un mois d'avril décisif. Leur dernière sortie en Ligue 1 a accouché d'un score de tennis sur la pelouse de Montpellier mi-mars (6-2) et on voit mal ce qui pourrait les ébranler sur un terrain certes hostile, mais sur lequel ils n'ont plus perdu en championnat depuis 2011.
Des blessés en cascade pour Marseille
En face, l'OM se présente avec des troupes extrêmement affaiblies. Outre les absences de longue date du capitaine Valentin Rongier et de Michael Murillo, pas moins de cinq joueurs manquent à l'appel : Bamo Meïté, Ismaïla Sarr, Bilal Nadir, Jean Onana et Jonathan Clauss, touché contre le Chili avec l'équipe de France mardi. Longtemps incertains, Samuel Gigot, Leonardo Balerdi, Pape Gueye et Ulisses Garcia figurent finalement dans le groupe phocéen.
Le dernier Classique de Kylian Mbappé ?
En fin de contrat en juin prochain avec le club de la capitale, l'attaquant parisien n'a toujours pas annoncé où il jouerait la saison prochaine. Pour autant, il y a fort à parier que ce sera son ultime Classique. L'occasion de briller une nouvelle fois et gonfler son bilan statistique dans une affiche qui lui réussit (9 buts, 2 passes décisives en 13 matchs). A moins que Luis Enrique ne décide - encore - de le laisser sur le banc après avoir disputé les deux matchs des Bleus en intégralité durant la trêve.