Benjamin Netanyahou cherche à imposer l’idée d’une guerre longue

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Benjamin Netanjahu, le 25 décembre 2023. IMAGO/IMAGO/Rust via Reuters Connect

DÉCRYPTAGE - Malgré les pertes de Tsahal, les critiques suscitées par le lourd bilan des bombardements et les résultats controversés de l’offensive dans la bande de Gaza, le premier ministre ne jure que par une «victoire totale».

La question d’un arrêt de la guerre à Gaza, après près de trois mois de combats, ne semble pas devoir encore être posée. Les opérations très lourdes sont encore largement soutenues par la population israélienne. Si le bilan des morts parmi les Palestiniens, plus de 20.000 victimes selon le ministère de la Santé de Gaza, suscite un tollé dans le monde arabe et de plus en plus de critiques en Occident, ce n’est pas le cas en Israël.

L’opinion publique, toujours sous le choc du massacre du 7 octobreet de ses 1200 morts, soutient massivement l’offensive. Et les principaux médias du pays, particulièrement les chaînes d’information, se gardent bien d’aller contre cette large majorité.

Option écartée

Dans ce contexte, les appels, notamment du président américain, Joe Biden, à passer à «une phase 3» de la guerre ne trouvent que peu d’écho au-delà d’un cercle étroit d’intellectuels ou de militants engagés à gauche. Cette étape, qui serait faite d’un important déploiement autour de Gaza, avec moins de forces toutefois…

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