Hervé Gaymard, président du département de la Savoie, espère rouvrir la RN90 "le plus rapidement possible" au surlendemain d'un éboulement sur l'axe qui mène aux stations savoyardes de la Tarentaise. Trois blocs, d'un volume total de 50 m3, se sont effondrés du sommet de la falaise, à 200 mètres de haut, rapporte "ici Pays de Savoie", (ex-France Bleu).
"Nous avons déjà commencé de dégager les rochers qui sont sur la route. Environ un quart de ce qui est tombé a déjà été dégagé. Il faut qu'on poursuive le plus rapidement possible ces travaux pour ouvrir le plus rapidement possible", explique Hervé Gaymard à moins d'une semaine de l'arrivée des premiers vacanciers.
La voie descendante a été dédoublée pour permettre l'accès aux stations. Le trafic s'effectue "plus lentement et beaucoup de nos visiteurs et de gens du pays aussi ont été fortement affectés par cet épisode", explique le président du département. 35 000 véhicules sont attendus samedi en montée sur la RN90 pour le début des vacances scolaires, rapporte le préfet de la Savoie.
"Il faut renforcer les accès ferroviaires"
Un nouveau survol de la zone sera effectué lundi par des géologues. Leur rapport va orienter les décisions prises par le préfet. "C'est le préfet qui est l'autorité opérationnelle et ce n'est pas moi, président du conseil départemental, même si nous travaillons évidemment en étroite symbiose. Ce sera à lui de prendre les décisions en fonction des informations techniques et géologiques dont il disposera", explique Hervé Gaymard. Les décisions seront prises "mardi ou mercredi", selon François Ravier, le préfet de la Savoie.
Selon Hervé Gaymard, pour améliorer l'accès aux stations de ski, "il faut faire un tunnel pour doubler le tunnel existant. Les études existent, mais maintenant, il faut que l'État débloque les financements nécessaires pour le réaliser le plus rapidement possible". Mais certains vacanciers choisissent le rail . "Tout le monde, heureusement, n'arrive pas par la route. Il faut renforcer les accès ferroviaires à la Tarentaise. D'abord, remettre en place de manière volontariste les trains de nuit qui ont été supprimés il y a une vingtaine d'années", explique-t-il.