Israël: comment la guerre pèse sur l’ensemble de l’économie

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Le 8 janvier 2024, à Ashkelon, une station balnéaire israélienne proche de Gaza, un chantier accumule les retards, faute de main-d’œuvre. ALBERTO PIZZOLI/AFP

DÉCRYPTAGE - Privée des travailleurs palestiniens interdits de séjour et des réservistes mobilisés, l’activité a été amputée de 20 % au dernier trimestre.

Plus de cent cinquante jours de confrontation armée avec le Hamas. Une guerre «comme nous n’en avons pas connu depuis 75 ans», selon les mots du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Celle-ci commence à peser lourdement sur l’économie. Le PIB israélien a chuté de près de 20 % (19,4 %) au dernier trimestre de 2023 par rapport au précédent. Sur l’ensemble de l’année, les chiffres sont loin d’être catastrophique puisque l’activité a progressé de 2 %, après 2,2 % en 2022. D’après l’institut israélien de la statistique, la contraction de l’économie est le «résultat direct de la guerre déclenchée par les massacres commis le 7 octobre. La composition du PIB a subi un bouleversement provoqué par la mobilisation massive des réservistes, les dépenses affectées pour loger les familles israéliennes évacuées et le manque de main-d’œuvre dans le bâtiment.»

Dans ce contexte, après une période de grâce, l’agence de notation Moody’s a abaissé début février la note de crédit du pays, signalant…

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