Gabriel Attal a l’œil rivé sur le mardi 26 mars. Ce jour-là, deux verdicts décisifs pour l’action de son gouvernement: celui des agences de notation et celui des négociations entre le patronat et les syndicats sur l’assurance-chômage.
La note de la France sera-t-elle dégradée? À Matignon comme à Bercy, on se garde du moindre pronostic. À certaines confidences, on se demande toutefois si la perte du triple A n’est pas attendue avec fatalité, voire résignation. Ce serait une humiliation pour l’exécutif d’Emmanuel Macron. Mais ce qu’on ne peut éviter, autant le théoriser. Et ce choc peut être mis à profit pour justifier le combat lancé par Bruno Le Maire pour trouver des économies. Le ministre de l’Économie a déjà prévenu qu’il faudrait couper dans les dépenses sociales. Le premier ministre est sur la même ligne. Feuille et crayon en main, Attal dessine devant ses visiteurs le périmètre de la dépense publique. Expliquant que faute de pouvoir rogner sur les collectivités locales ni toucher aux…