Les élections législatives auront-elles lieu dans les délais imposés par le chef de l’État ? Tel est l’objet de plusieurs recours déposés ces derniers jours contre le décret présidentiel de convocation des législatives anticipées devant le Conseil constitutionnel. Mais selon plusieurs universitaires spécialistes de droit public interrogés par Le Figaro, ces recours ont peu de chance d'aboutir.
Hier, Le Figaro révélait le dépôt d’un premier recours devant les neuf Sages de la rue Montpensier. Ce mercredi, ils sont au moins trois, respectivement déposés par l'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), l’avocat Olivier Taoumi et La France insoumise (LFI).
Les arguments avancés sont multiples. «Ce qui est reproché, ce sont des problématiques de délai qui vont rendre les campagnes électorales trop courtes», fait valoir Jean-Baptiste Soufron, membre de l'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), portant le premier recours. L'article 12 de la Constitution…