Au salon de l’agriculture, Marine Le Pen entre selfies et polémiques

Perchée sur des talons, Marine Le Pen s’engouffre dans le petit enclos jonché de paille. Une foule, amassée derrière les barrières, commente chacun de ses pas. «Je ne vais pas te tripoter, je ne vais pas t’embêter», chuchote-t-elle, le regard planté dans celui d’Oreillette, la vache égérie du salon. Accoudée à la rambarde, la double finaliste de la présidentielle finit par lui caresser la joue. «Je te demande avant si je peux te toucher, car il faut toujours demander», glisse-t-elle à la normande, pas franchement réceptive.

Qu’importe, Marine Le Pen repart, elle, avec un large sourire. Pour sa première journée au Salon de l’agriculture, ce mercredi, la députée du Pas-de-Calais ne veut déroger à aucune tradition. À peine descendue de sa voiture, elle s’enferme entre les quatre murs de la FNSEA pour une longue discussion avec son président, Arnaud Rousseau. «C’est plus calme quand c’est Marine Le Pen. Ça change de Macron!», rigole un arboriculteur, casquette sur la tête. Une nasse de caméras…

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