«J'ai été le gamin le plus heureux du monde» : de Caracas au Biarritz Olympique, Serge Blanco raconte son enfance

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«J'ai été le gamin le plus heureux du monde» : de Caracas au Biarritz Olympique, Serge Blanco raconte son enfance

« Tiens, regarde, je n'étais pas heureux là ? » , interroge Serge Blanco en montrant une photo de lui, enfant en bord de mer avec un petit bateau sous le bras. Collection personnelle

LA JEUNESSE DES CHAMPIONS (1/5) - Arrivée à Biarritz à l'âge de 2 ans, l'icône du XV de France a longtemps été partagée entre football et rugby.

Envoyé spécial à Biarritz

Dans la petite salle du restaurant Etika, à Bidart, à un jet de pierre de Biarritz, sa ville d'adoption qu'il a pris soin de nous faire découvrir en fin de matinée, Serge Blanco glisse doucement son 1,83 m sur la banquette devant une table en bois. La légende du XV de France : «J’ai zéro regret parce que j’ai tout donné», assume Ollivon en revenant sur sa Coupe du monde s'installe avec précaution. À la fin du mois d'octobre, juste après la Coupe du monde commentée chez Europe 1, il s'est fait poser une prothèse du genou. «Je sors d'une séance de rééducation, tout va bien mais je dois quand même faire gaffe », glisse-t-il en commandant une bière blonde, qu'il ne touchera finalement pas de tout le déjeuner. L'eau gazeuse suffira pour le sexagénaire (65 ans) en convalescence.

Une autre intervention chirurgicale est programmée pour remettre à neuf ses cannes qui, il y a plus de trente ans, lui ont permis de devenir le plus grand joueur de rugby de son époque…

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