DIRECT. Chute de Bachar al-Assad en Syrie : de nouvelles frappes israéliennes sur des sites militaires, selon une ONG

De nouvelles frappes israéliennes ont visé tôt samedi 14 décembre des sites militaires à Damas et sa banlieue, près d'une semaine après la prise de la capitale syrienne par une coalition de rebelles, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Depuis la fuite dimanche du président déchu Bachar al-Assad, Israël a mené des centaines de frappes contre des sites militaires en Syrie, selon cette ONG basée au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources à l'intérieur de la Syrie. Le chef du gouvernement israélien a expliqué cette semaine que Tsahal bombardait les armes du régime Assad "afin qu'elles ne tombent pas entre les mains des jihadistes". Suivez notre direct. 

La Turquie dit avoir convaincu l'Iran et la Russie de ne pas aider Bachar al-Assad. "La chose la plus importante à faire était de parler aux Russes et aux Iraniens et d'être sûr qu'ils n'entreraient pas militairement dans l'équation", a déclaré vendredi soir Hakan Fidan, chef de la diplomatie turque lors d'un entretien diffusé en direct sur la chaîne privée turque NTV. Si Bachar al-Assad avait reçu le soutien de Moscou et de Téhéran, il y avait un risque que "la victoire de l'opposition (...) prenne beaucoup de temps et cela aurait été sanglant", a alerté le chef de la diplomatie turque, dont le pays gagne en influence dans la région après la chute du dictateur syrien.

Des célébrations à travers la Syrie vendredi. Plusieurs milliers de personnes ont répondu à l'appel d'Abou Mohammed al-Jolani, chef de la coalition des rebelles ayant renversé le régime, en défilant à travers plusieurs villes syriennes dont Damas, la capitale. Dans une vidéo, celui qui se fait appeler désormais par son vrai nom, Ahmad al-Chareh, a "félicité le peuple syrien pour la victoire de la révolution" et a appelé la population à "descendre dans les rues pour exprimer leur joie".

L'Allemagne assure aux réfugiés syriens qu'ils restent "bienvenus". Le chancelier Olaf Scholz a déclaré vendredi soir aux exilés syriens "intégrés" en Allemagne qu'ils restaient "bienvenus", alors que des conservateurs et l'extrême droite appellent à un retour dans leur pays d'origine. L'Allemagne compte environ un million de Syriens, arrivés pour la plupart après le déclenchement de la guerre civile en 2011, notamment lors d'une grande vague migratoire en 2015. "Celui qui travaille ici, qui est bien intégré, est et reste le bienvenu en Allemagne. C'est une évidence", a déclaré le dirigeant social-démocrate dans un message posté sur X.