Les encombrants frais de bouche d’Anne Hidalgo

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À l’audience, le rapporteur public va aller dans le sens des requérants et faire «injonction à la ville de Paris de procéder à la communication de ces frais dans un délai de deux mois à compter de la notification du jugement». LUDOVIC MARIN / AFP

DÉCRYPTAGE - Des associations réclament ces factures datant de 2020 que la ville de Paris assure avoir produites. La justice tranchera ce jeudi.

La parenthèse enchantée des JO semble définitivement passée pour Anne Hidalgo. Sommée par plusieurs associations de produire ses frais de bouche et de représentation de l’année 2020, la maire de Paris risque d’être sommée de s’y plier. L’audience à laquelle elle pensait échapper, estimant avoir déjà fourni les documents demandés, va se tenir ce jeudi devant le tribunal administratif de Paris. Selon nos informations, le rapporteur public ne semble pas se ranger derrière l’avis de l’édile. Dans ses conclusions, sans plus de développement, il fait « injonction à la ville de Paris de procéder à la communication de ces frais dans un délai de deux mois à compter de la notification du jugement ».

Parcours du combattant pour obtenir un procès

Trois associations de la capitale - l’Union parisienneRouler libre et le Comité Marais Paris - sont à l’origine de ce bras de fer avec la maire. Ces structures, résolument hostiles à la politique que mène Anne Hidalgo, lui reprochent notamment son combat…

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