Claude Monet, et la lumière fut

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Claude Monet dans son jardin de Giverny devant le bassin aux nymphéas, photographie de Jacques-Ernest Bulloz, 1905, colorisation postérieure. Passionné de jardinage qui lui était aussi nécessaire que la peinture, Monet considérait son jardin de Giverny comme son œuvre la plus réussie. akg-images / akg-images

RÉCIT - Derrière l'apparence sévère et assurée du chef de file des impressionnistes, l'homme, fidèle en amitié comme en amour, passionné de jardinage, aura été tourmenté toute sa vie par sa quête obsessionnelle de la beauté.

Cet article est extrait du Figaro Hors-série Paris 1874, Impressionnisme soleil levant. Découvrez dans ce numéro l'épopée artistique de Monet, Renoir, Degas, Berthe Morisot, Pissaro, Sisley, Cézanne… et cette rafale de vent nouveau que fut l'impressionnisme.

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«Paris 1874, Impressionnisme soleil levant» Le Figaro Hors-série

Claude Monet travaillait beaucoup, parlait peu, rarement de lui-même. Artiste à l'ambition démesurée, égocentrique, sévère avec ses confrères, ingrat avec ses amis, âpre au gain, plus dur en affaires que les marchands américains, villageois revêche, propriétaire terrien retranché dans ses murs… le portrait moral suggéré par une biographie sommaire est peu engageant. Du génie, oui, à revendre, mais logé dans un ours, un ours mal léché.

Voici l'homme devant son photographe, solidement campé sur ses courtes pattes, la bedaine épanouie, le pantalon serré aux chevilles, comme un ouvrier, un artisan dont il porte le même…

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