Jérôme Giacomoni et Matthieu Gobbi, leaders du vol aérostatique, portés par la flamme olympique

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«Les nacelles d'autrefois n'embarquaient que trois ou quatre passagers. Nous avons eu l'idée de développer un modèle accueillant une trentaine de personnes», confient les deux amis. Jean Nicholas GUILLO/sdp

RENCONTRE - Ils ont transporté plus de 12 millions de passagers dans le ciel avant de porter aux nues la vasque de la flamme olympique de Paris 2024.

C'était l'une des attractions emblématiques des JO de Paris. Chaque soir, un imposant anneau-flamme s'envolait à plus de 60 mètres du sol du jardin des Tuileries, grâce à un spectaculaire ballon captif de 22 mètres de diamètre, fabriqué par la société française Aerophile : 30 ans cette année. Elle est le fruit de l'initiative de deux amis, Jérôme Giacomoni et Matthieu Gobbi, nés le même jour en 1967, sortis ensemble de Polytechnique et animés par l'envie de moderniser les ballons à air chaud du XIXe siècle. 

« Les nacelles d'autrefois n'embarquaient que trois ou quatre passagers. Nous avons eu l'idée de développer un modèle accueillant une trentaine de personnes lors d'un stage pour l'École nationale des ponts et chaussées, explique Matthieu. Six mois plus tard, nous avons créé l'entreprise. Le château de Chantilly a accepté le projet et le premier ballon s'est envolé en 1994. » Contrairement aux dirigeables, aux montgolfières à air chaud, ce type…

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