🔴 En direct : l'Iran met en garde contre "une explosion" régionale après le véto américain

Publicité

L'essentiel à retenir :

  • L'Iran a mis en garde contre "la possibilité" d'"une explosion incontrôlable" au Moyen-Orient si les États-Unis continuaient à soutenir Israël dans la guerre contre le Hamas à Gaza.

  • Israël poursuit son offensive dans le sud de la bande de Gaza : sur la ville de Khan Younès, une frappe aérienne a tué six personnes, tandis que cinq autres sont mortes dans une attaque distincte à Rafah, a affirmé le ministère du Hamas.

À lire aussiLes États-Unis changent de ton avec Israël, signe d’une "frustration de l’administration Biden"

Si le direct ne s'affiche pas, veuillez rafraîchir la page.

L'essentiel de la veille :

  • Les États-Unis ont mis leur véto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU réclamant un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans la bande de Gaza. Le projet de résolution qui a recueilli 13 voix en faveur, une contre (États-Unis) et une abstention (Royaume-Uni) avait été préparé par les Émirats arabes unis.

  • "Les violences perpétrées par le Hamas ne peuvent en aucun cas justifier la punition collective du peuple palestinien", a déclaré auparavant devant le Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

  • D'intenses combats urbains ont continué de faire rage dans et autour des plus grandes villes de la bande de Gaza.

  • Tôt vendredi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 40 morts dans des frappes près de la ville de Gaza, et de "dizaines" d'autres à Jabaliya (nord) et Khan Younès (sud).

  • L'État hébreu a juré d'anéantir le Hamas après l'attaque menée le 7 octobre par le groupe islamiste palestinien dans le sud d'Israël, qui a fait 1 200 morts. Côté palestinien, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, 17 487 personnes ont été tuées depuis le début de la riposte israélienne.

  • Selon le gouvernement israélien, 138 otages restent retenus à Gaza après la libération, fin novembre, dans le cadre d'une trêve de sept jours, de 105 autres personnes kidnappées le 7 octobre par le Hamas et ses alliés, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Avec AFP et Reuters

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère gazaoui de la Santé n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

(France 24 avec AP)

Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine

Emportez l'actualité internationale partout avec vous ! Téléchargez l'application France 24