Séquence internationale, sous-titrage en français. L’échange virulent aux questions d’actualité entre Gabriel Attal et Marine Le Pen, à la suite des propos d’Emmanuel Macron sur un possible envoi de troupes en Ukraine, a confirmé que les petits calculs de politique intérieure n’étaient jamais loin des grandes considérations stratégiques.
La présidente du groupe RN n’a en effet pas tardé à dénoncer la logique de «cobelligérance» induite par l’ouverture présidentielle. C’était ce qu’attendait le camp macroniste pour renvoyer la députée du Pas-de-Calais à sa supposée soumission à la Russie. «Vous attendiez la première occasion pour rappeler les vraies fidélités qui sont les vôtres», lui a lancé le premier ministre, qui s’est demandé si «les troupes de Vladimir Poutine ne sont pas déjà dans notre pays» ; en enfonçant le clou: «Je parle de vous et de vos troupes, Mme Le Pen». Voici le RN identifié rien de moins qu’à une armée d’occupation ennemie et accusé d’être «le parti de l’étranger».
Le pari d’un sursaut
Face…