Paris FC-Rennes : Samba infranchissable, le PFC n’a pas su conclure... Les tops et flops

TOPS

Samba imperméable

Il n’est pas le troisième gardien de l’équipe de France pour rien. Brice Samba a veillé au grain et grandement contribué à la victoire du Stade Rennais (0-1). Vigilant sur une tentative de lob d’Ilan Kebbal (23e), l’ancien capitaine Lensois l’a aussi été sur une tête de Moustapha Mbow sur corner (32e). Puis il a remporté ses duels avec Pierre Lees-Melou (35e), Jean-Philippe Krasso (39e) et Samir Chergui (47e).

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Meïté continue de s’installer

Il n’y a plus de quoi être surpris en voyant un garçon de 18 ans à peine (depuis le 11 octobre) être titulaire dans l’attaque rennaise. Kader Meïté, rayonnant face à Strasbourg une semaine plus tôt (4-1, un but et une passe décisive), a encore pesé vendredi. Sa capacité à conserver le ballon dos au but a parfois permis à son équipe de gagner des mètres. Le grand gaillard (1,92 m) sait aussi prendre la profondeur, à l’image de cette occasion où il a buté sur Obed Nkambadio (45e). Habib Beye lui fait confiance... mais pas trop non plus. Remplacé à la 66e minute par Ludovic Blas.

FLOPS

Le manque de réalisme parisien

Souvent médiocre dans son animation offensive à domicile cette saison, le PFC a livré une copie plus qu’honnête, à l’image d’une combinaison entre Pierre Lees-Melou et Maxime Lopez (33e) ou des velléités de Samir Chergui dans le couloir droit. Mais la réussite a fui les Parisiens, comme sur ce tir du latéral algérien sur le poteau (56e), cette frappe lointaine sur la barre de Thibault De Smet (77e) et les face-à-face remportés par Samba.

La palpable fébrilité rennaise

À la fin, ça fait trois points et du crédit de regagné pour Habib Beye. On n’imagine pourtant mal l’exigeant entraîneur qu’il est se satisfaire de ce qu’il a vu à Jean-Bouin. Après une première demi-heure lénifiante, le Paris FC a nettement pris l’ascendant et l’a conservé presque sans discontinuer, jusqu’au but libérateur de Breel Embolo (81e). Samba a gardé les siens en vie, quand ce ne sont pas les montants, par deux fois, qu’ont trouvés les anciens pensionnaires de L2. Le manque d’équilibre et de consistance dans l’entrejeu donnera du boulot au staff breton pendant la trêve internationale.