Immobilier: le marché plombé par les normes vertes

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Le chantier de la rénovation énergétique est lancé. L’État vise 200.000 rénovations globales en 2024 et jusqu’à 900.000 d’ici à 2030. ANDBZ/ABACA

DÉCRYPTAGE - Face aux contraintes, les propriétaires renoncent à louer leur bien, entraînant pénurie de l’offre et crise du logement. Les collectivités et les entreprises peinent, elles aussi, à survivre à ce fléau.

Dans l’immobilier, le délire normatif n’a plus de limites. Nombre de propriétaires le disent: ils vivent un véritable enfer ces derniers temps, surtout lorsqu’ils sont bailleurs. En cause: le fameux DPE, ou diagnostic de performance énergétique. Trois lettres qui font désormais la pluie et le beau temps sur leur bien immobilier, décidant s’ils pourront continuer ou non à le mettre en location dans les années à venir.

Les performances énergétiques des logements, évaluées selon un barème allant de la lettre A à la lettre G, sont désormais souveraines. Les bâtiments les plus énergivores, classés G, seront exclus du marché locatif à compter du 1er janvier 2025.

Des normes plus strictes

Puis viendra le tour des logements affublés de la lettre F en 2028 ; et en 2034, celui des biens classés E. Objectif des pouvoirs publics: éradiquer les passoires thermiques du parc locatif français, en contraignant leurs propriétaires à entreprendre de coûteux travaux de rénovation énergétique. «On nous met le couteau sous la gorge»,

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