Une petite fille singulière. Une petite princesse blonde et réservée qui croise les bras derrière son dos et dont l’esprit laisse s’échapper une flopée de rubans multicolores et d’idées fondatrices, « le couvent », « l’art », « le fric », « la discipline », « La ville de New York châteaux français », « la lune », « le sexe », « amour », « la vérité »… Ainsi se dépeint Niki de saint Phalle, en 1999, dans Traces, une autobiographie, 1930-1949 (Éditions Acatos, réédité en 2014 par Gallimard). Et cette enfant pensive vue par une femme aguerrie, presque septuagénaire, est « la farfelue », « la peureuse » à la recherche de « la boîte magique ». « J’ai décidé très tôt d’être une héroïne. Qui serai-je ? George Sand ? Jeanne d’Arc ? Un Napoléon en jupons ? Qu’importe ce que je serai ! L’important était que ce fût difficile, grand, excitant ! », Catherine Francblin a inscrit ce cri de guerre, son cri du…
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