Attal-Bardella, le match des héritiers qui dessine l’après-Macron-Le Pen

Jordan Bardella s’est inquiété pour Gabriel Attal, mais seulement un moment. Le président du Rassemblement national (RN) a attendu lui aussi, pendant de longues heures, mardi, que le ministre de l’Éducation nationale devienne le plus jeune premier ministre de la Ve République. Si l’héritier de Marine Le Pen s’en souciait, c’est qu’il avait un intérêt à cette nomination. Lui aussi aimerait un jour poser ses cartons à Matignon. Et lui aussi se verrait bien battre un record de jeunesse. En 2027, lors de la prochaine présidentielle, Jordan Bardella aura 32 ans. Marine Le Pen a déjà fait savoir qu’elle le nommerait chef du gouvernement si elle est élue. Elle veut un homme de confiance, qui connaît sa pensée, ambitieux mais loyal, à ses côtés.

Emmanuel Macron a tenu peu ou prou le même raisonnement en propulsant Gabriel Attal à Matignon. À l’Élysée, on ne jure plus que par la «régénération», censée redonner un souffle à un quinquennat brinquebalant. Et contrer l’inévitable atmosphère de fin de…

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