« J’ai reçu un avertissement de mon chef après avoir fait ma dernière évaluation, il m’a laissé comprendre que je pouvais être viré d’ici trois mois », soupire Mickaël* auprès du Figaro. Consultant depuis deux ans à Paris dans un grand cabinet de conseil anglo-saxon, ce jeune diplômé de l’Edhec est récemment tombé dans la catégorie des « faibles contributeurs » au classement de son entreprise, aux côtés d’une dizaine de collaborateurs. « Les conditions se sont durcies ces derniers mois, et la mauvaise conjoncture a signé le retour des traditionnels tests de performance et de la pression », raconte-t-il.
Ces méthodes employées pour mettre discrètement à la porte ou pousser à partir, sans esclandre, une poignée d’employés sont de retour chez les géants du conseil en France. La culture, traditionnelle dans ces cabinets, du « up or out » (soit tu es promu, soit tu t’en vas), s’applique plus que jamais. Protégés par le droit social français, les consultants travaillant en France peuvent…