« La libéralisation du transport ferroviaire remet en cause la sécurité du rail », alerte le CCGPF
Ce mardi, le comité central du groupe public ferroviaire (CCGPF), schématiquement le CSE de l’ensemble du groupe SNCF, dévoile les conclusions d’un audit externe mené par le groupe 3E pour faire la lumière sur la sécurité ferroviaire.
« La compétition entre opérateurs publics nationaux n’a pas rencontré le succès escompté par la Commission européenne. (…) Dès lors, il a été concédé d’assouplir certaines réglementations ayant trait à la sécurité des réseaux ferroviaires », peut-on lire dans le document consulté par l’Humanité. Le CCGPF organise un colloque le 11 mars prochain. Son secrétaire général, Alexandre Boyer, revient sur les conséquences de la libéralisation sur les métiers cheminots.
Dans quel contexte avez-vous commandé ce rapport sur la sécurité ferroviaire ?
Deux accidents mortels sont survenus en 2024 : le 6 mars au technicentre de Bischheim, puis le 11 mars sur un chantier en gare de Dijon. L’audit national sur la sécurité découle de ces décès. La demande d’expertise a été validée par les élus de l’ensemble des organisations syndicales représentatives (CGT, Unsa, SUD, CFDT).