DÉCRYPTAGE - Le premier ministre, en déplacement à Viry-Châtillon deux semaines après la mort de Shemseddine, l’adolescent de 15 ans passé à tabac, prône le retour de l’autorité dans les familles.
Pour contrer «l’addiction à la violence» d’une partie de la jeunesse et «l’affaissement de l’autorité», Gabriel Attal mise sur le triptyque école, famille, justice. Les paroles fortes du premier ministre et ses premières annonces, mercredi, ont été accueillies avec prudence. «Il s’agit avant tout d’un discours politique sur le thème de l’autorité qui a coché toutes les cases, relève Jean-Rémi Girard, président du Snalc, syndicat national des lycées et collèges. Au-delà de la rhétorique, nous attendons de voir comment ses annonces vont aboutir. Ces grandes déclarations ne se traduisent pas toujours par des mesures utiles. Pour l’instant, il n’y a pas encore grand-chose de concret et chiffrable.»
Pour attaquer «le mal à la racine», le premier ministre, en déplacement à Viry-Châtillon deux semaines après la mort de Shemseddine, l’adolescent de 15 ans passé à tabac à proximité de son collège, prône le retour de l’autorité dans les familles. Afin de responsabiliser les parents, il a décliné plusieurs…