«Elles sont comme frappées par un syndrome de Stockholm» : les entreprises allemandes investissent plus que jamais en Chine

Le constructeur automobile Volkswagen a annoncé en avril qu’il investirait 2,5 milliards d’euros dans l’expansion de son centre de production et d’innovation à Hefei, en Chine. Son concurrent BMW dépensera une somme équivalente dans son usine de Shenyang. Malgré le bras de fer commercial entre l’Europe et la Chine, les industriels allemands misent plus que jamais sur la deuxième économie mondiale. Selon la Bundesbank, la Chine a représenté l’an dernier 29 % des investissements directs allemands dans l’automobile, 13 % dans les machines-outils et 8 % dans les produits chimiques. 

En 2024, la tendance ne faiblit pas. De janvier à mai, les investissements directs étrangers (IDE) en provenance d’Allemagne ont augmenté de 24,2 % par rapport à l’année précédente, a affirmé en juin le ministère chinois du Commerce. Tandis que, selon des chiffres communiqués par la Bundesbank au Financial Times, le montant total de ces IDE serait plus élevé au premier…

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