Gloria!, de Margherita Vicario: portrait de jeunes filles en feu

Tout le monde est aux cent coups. À l’institut Sant’Ignazio, le pape est attendu. Dans cet établissement retiré de Venise, on enseigne la musique à de jeunes orphelines. Pour l’occasion, un concert inédit doit être donné. Le maître de chapelle n’arrive pas à écrire une note. C’est l’affolement. En désespoir de cause, l’ecclésiastique engage en secret un compositeur chargé de lui fournir une partition. Pendant ce temps, les jeunes pensionnaires chuchotent, se moquent de leur professeur aux abois.

Leur voix est celle des anges. D’un violon, elles tirent des sons divins. Il n’y a pas que les répétitions menées à la baguette. Les tâches ménagères continuent. Il s’agit de laver le linge, d’étendre les draps dans la cour, de frotter le sol. L’une d’elles, qui est muette, découvre par hasard un piano-forte dans une pièce condamnée et poussiéreuse. Teresa s’assied devant l’instrument, pose ses doigts sur le clavier. Une nouvelle vie s’ouvre à elle. Ses camarades ne tardent pas à la rejoindre chaque…

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