Un premier cas autochtone de chikungunya a été détecté en France métropolitaine, dans le Var, annonce l'Agence régionale de la santé

Un premier cas autochtone de chikungunya a été confirmé mercredi, dans le Var, sur la commune de La Crau, près de Toulon, annonce l’Agence Régionale de Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur dans un communiqué vendredi 13 juin. Il s’agit du premier cas signalé sur le territoire métropolitain en 2025. La Réunion est frappée depuis plusieurs mois par une épidémie sans précédent depuis vingt ans de chikungunya, qui a fait sur l'île 23 morts, selon le dernier bulletin de Santé publique France.

La personne malade n’a pas voyagé récemment en zone contaminée, ce qui confirme une transmission locale du virus par le moustique tigre. Face à ce signalement, des opérations de démoustication ont été lancées par l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID-Med) dans le quartier concerné, aussi bien sur la voie publique que dans les jardins privés, afin "d’éliminer rapidement les gîtes larvaires et les moustiques adultes qui peuvent transmettre le virus", explique l'ARS.

Consulter un médecin en cas de symptômes

Une enquête de terrain en porte-à-porte est également menée par l’ARS et Santé publique France pour repérer d’autres personnes présentant des symptômes dans les logements du quartier, les informer et diffuser les messages de prévention. Les professionnels de santé locaux (hôpitaux, médecins, laboratoires) sont mobilisés pour assurer le dépistage et rappeler les mesures de prévention.

L’ARS rappelle à la population l’importance de se protéger des piqûres (répulsifs, vêtements couvrants, moustiquaires), de consulter un médecin en cas de symptômes (forte fièvre, douleurs articulaires, fatigue, maux de tête, éruption cutanée) et de supprimer les eaux stagnantes pour limiter la prolifération des moustiques.