Entre Michel Barnier et Gabriel Attal, l’esquisse d’une joute à fleurets mouchetés

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Gabriel Attal et Michel Barnier lors de la passation de pouvoirs, jeudi après-midi, à Matignon. Sarah Meyssonnier / REUTERS

Le nouveau premier ministre et son prédécesseur vont devoir apprendre à travailler ensemble. Malgré des styles différents et quelques piques lors de la passation de pouvoirs.

À peine parti, Gabriel Attal a retrouvé Matignon vendredi matin. Plus en tant que premier ministre, malgré cette « frustration » admise la veille en accueillant Michel Barnier Rue de Varenne, mais comme patron des députés Renaissance. Un « rôle très important », comme l’a souligné le nouveau chef du gouvernement qui aura besoin de la bienveillance de son prédécesseur pour avancer au Parlement. À l’heure du petit déjeuner, les deux hommes ont balayé les conditions de leur coopération à venir. Malgré l’habitude prise par le macronisme depuis 2017 à accueillir des ex-LR en son sein, rien ne relève de l’évidence.

« Nous constituons, et de loin, le premier groupe en nombre parmi ceux qui sont en situation de participer » au « rassemblement large » que doit bâtir Michel Barnier, a rappelé Gabriel Attal à ses troupes. « Il n’y aura de notre part ni volonté de blocage ni soutien inconditionnel », a-t-il précisé à l’issue de son…

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