Guerre en Ukraine : Donald Trump multiplie les ultimatums à l’encontre de Vladimir Poutine sans résultat pour l’heure
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Donald Trump rentre de week-end et il affiche délibérément sa tête des mauvais jours, mise en scène de son exaspération à l'égard de Vladimir Poutine, accusé de refuser la fin des hostilités avec l'Ukraine. "On a arrêté beaucoup de guerres dans plusieurs pays, entre l'Inde et le Pakistan, par exemple. Et on va stopper cette guerre-là aussi, d'une manière ou d'une autre", déclare le président des États-Unis.
Fini la méthode douce envers le maître du Kremlin, voici le temps des ultimatums. Le 14 juillet dernier, Donald Trump avait lancé : "On est très mécontents envers lui. On va lui imposer des sanctions sévères si on n'a pas d'accord dans les 50 jours". Le 28 juillet, deux semaines plus tard, il donne un nouveau délai : "On va donner une nouvelle date butoir. On lui donne 10 à 12 jours."
Une méthode qui peut fonctionner ?
Le nouvel ultimatum expire donc vendredi 8 août. Alors cette méthode peut-elle fonctionner avec Vladimir Poutine ? "Il pourrait continuer à jouer les gros bras. Il a déjà déployé ses sous-marins nucléaires. C'est de la menace classique. Il va donc essayer d'augmenter la pression, mais je ne parierais pas grand-chose sur l'efficacité de ses ultimatums", estime Ken Manning, politologue à l’université du Massachusetts Dartmouth.
Pour l'instant, Vladimir Poutine n'a pas répondu à l'ultimatum. Pour tenter de le convaincre, Donald Trump envoie une nouvelle fois en Russie son émissaire, Steve Witkoff. Il devrait être à Moscou mercredi 6 ou jeudi 7 août. S'il n'obtient pas gain de cause, Donald Trump menace Vladimir Poutine de nouvelles sanctions et dit qu'il s'en prendra aussi aux pays qui achètent du pétrole à la Russie. L'Inde, par exemple, va se voir imposer des droits de douane très significatifs. Mais jusqu'à présent, ce type de menace n'a jamais fait fléchir le maître du Kremlin.