Un procès sans le tueur, mais avec sept accusés. Ce lundi 22 janvier, devant la cour d’assises spéciale de Paris, Radouane Lakdim est absent : le 23 mars 2018, le terroriste islamiste a été tué par les forces de l’ordre après avoir assassiné quatre personnes. Dans son périple meurtrier entre Trèbes et Carcassonne, il a notamment emporté la vie du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui avait échangé sa «place» avec celle d’une caissière prise en otage.
Six hommes et une femme, Marine Pequignot, la compagne de Radouane Lakdim, seront ainsi jugés durant un mois. Ils sont accusés d’«association de malfaiteurs terroriste criminelle», de «détention d’armes» et de «non-dénonciation de crime terroriste».
Refusé par l’armée de terre à cause d’une grande «impulsivité»
Fiché S et petit trafiquant de drogue dans la cité Ozanam de Carcassonne, Radouane Lakdim ne cachait ni sa haine pour les forces de l’ordre, ni celle pour les homosexuels. Surnommé «Grenouille» ou «Kalach» par ses proches, il était arrivé à l’âge de quatre mois en France, à Toulouse, avant…