Quatre ans après son coup d’État, la junte birmane accumule les défaites et pousse des millions de réfugiés sur les routes

Les sourires et l’espoir sont toujours présents, même tiédis par l’impuissance de la communauté internationale. Peut-être aussi par le froid de Paris, où se tenait ce week-end une soirée de solidarité envers le peuple birman, sous le joug de la junte militaire depuis quatre ans. « Si je pars, il restera ces documentaires », lance Mayco Naing au public.

Arrivée en France après le coup d’État du 1er février 2021, la photographe présentait le travail de trois de ses collègues. L’une d’elles suit des soignants qui doivent opérer en secret en pleine jungle, dans des caves creusées sous la surface de la terre. Les bruits sourds des bombardements font trembler la caméra. « J’ai cru que j’allais y rester », témoigne un jeune homme qui déplore aussi que « la junte cible régulièrement les hôpitaux ».

Des enfants soldats dans les deux camps

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