Ballotté par des injonctions contraires, le gouvernement Barnier expérimente les couacs

Le rythme de croisière atteint après une déclaration de politique générale, une première motion de censure évacuée et le budget 2025 formellement présenté, le gouvernement de Michel Barnier peut maintenant expérimenter les aléas politiques du quotidien. En particulier les couacs connus par les précédents exécutifs. Du ministre de la Justice qui agite déjà le spectre de son départ, à l’évocation d’une augmentation des prix du gaz en passant par la pertinence d’une loi immigration, Matignon en a essuyé un large panel ces derniers jours. Et ce malgré la nomination inédite d’une ministre déléguée chargée de la Coordination gouvernementale, Marie-Claire Carrère-Gée. L’existence d’une boucle de conversation commune à tous les ministres sur la messagerie Signal n’a pas davantage permis de prévenir les impairs. Il est vrai qu’elle est peu alimentée par les intéressés, pas pressés de mettre du liant entre eux.