DIRECT. Accord entre Israël et le Hamas : l'armée israélienne se prépare à réceptionner les otages, Donald Trump estime qu'ils "seront de retour lundi"

Donald Trump a estimé, mercredi 8 octobre, que les otages retenus dans la bande de Gaza seraient "de retour lundi", lors d'une interview accordée à la chaîne Fox News après l'annonce d'un accord entre le Hamas et Israël. "Cela inclura les corps des morts", a précisé le président américain. De son côté, l'armée israélienne a salué sur X cet "accord sur la libération des otages", ajoutant que "le chef d'état-major a ordonné de se préparer à mener l'opération pour [leur] retour". Suivez notre direct.

La première phase du plan de Trump acceptée. Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain s'est dit "fier d'annoncer qu'Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase" de son plan de paix pour Gaza, dans le cadre de pourparlers indirects en Egypte. "Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu'Israël retirera ses troupes jusqu'à la ligne convenue, les premières étapes en vue d'une paix solide, durable et éternelle", a ajouté Donald Trump. Le Qatar, un des pays médiateurs, a confirmé un accord portant sur "toutes les dispositions et les mécanismes de mise en œuvre de la première phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza".

Le gouvernement israélien va se réunir pour approuver l'accord. "C'est un grand jour pour Israël", a commenté le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a remercié Donald Trump. Il a annoncé qu'il "réunirait [jeudi] le gouvernement pour approuver l'accord et ramener tous nos chers otages à la maison".

Des frappes nocturnes à Gaza. "Depuis l'annonce cette nuit d'un accord sur le cadre proposé d'un cessez-le-feu, il a été fait état de plusieurs explosions, notamment dans le nord de Gaza", a rapporté jeudi matin un responsable de la Défense civile de Gaza. Il a notamment évoqué "des frappes aériennes intenses sur la ville de Gaza". De son côté, l'armée israélienne a appelé les habitants à ne pas retourner dans le nord de l'enclave palestinienne, disant se préparer à "tous les scénarios".