La BCE prudente avant de crier victoire contre l’inflation

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Le chef économiste et membre du directoire de la BCE, Philip Lane (à droite), avec le gouverneur de la Banque du Portugal, Mario Centeno, jeudi soir à Jackson Hole (Wyoming) pour le symposium annuel des banques centrales organisé par la Fed de Kansas City. Ann Saphir / REUTERS

La Fed américaine a confirmé qu’elle baisserait ses taux en septembre. Le rythme de cet assouplissement des politiques monétaires a fait débat à «l’université d’été» des banquiers centraux à Jackson Hole.

Alors que, vendredi soir, le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a enthousiasmé les marchés en confirmant la baisse imminente de son taux directeur, lors de « l’université d’été » des grands argentiers à Jackson Hole, le représentant de la BCE (Banque centrale européenne) a quelque peu tempéré l’optimisme sur l’inflation. Christine Lagarde n’a pas fait cette année le long voyage vers le symposium organisé chaque fin d’été dans les Rocheuses par la Fed de Kansas City. C’est l’Irlandais Philip Lane, économiste en chef et membre du directoire de la BCE, qui représentait l’institution européenne. Dans son intervention, samedi, il a averti que, si la zone euro a accompli de grands progrès dans la lutte contre l’inflation, « le retour vers la cible (de 2%, NDLR) n’est pas encore assuré ». La politique monétaire, a ainsi expliqué Philip Lane, pourrait demeurer en « territoire restrictif » aussi longtemps que nécessaire pour…

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