EN DIRECT - Exclusion d’Éric Ciotti de LR: la justice doit trancher ce matin
Éric Zemmour-Marion Maréchal : l'histoire secrète d'une rupture
RÉCIT - Le divorce a éclaté au grand jour mercredi. Des proches soulignent l'inexorable tiraillement de Marion Maréchal entre son clan et ses convictions.
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François Hollande «favorable» à l'accord à gauche et contempteur de la dissolution
L'ancien président François Hollande est «favorable» à l'accord du «Nouveau Front populaire» en vue des législatives, a-t-il souligné jeudi soir sur TF1, tout en fustigeant la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale. «Ce qui est essentiel, c'est que l'union ait pu se faire», a estimé l'ancien chef de l'Etat. Face à l'extrême droite, «on va au-delà des divergences».
«Je suis favorable à ce Front Populaire» entre LFI, PS, écologistes et communistes, a-t-il souligné, tout en réclamant l'affirmation «d'une orientation européenne, une présence de la France» dans l'Otan, et la reconnaissance que le Hamas a commis un «acte terroriste» le 7 octobre. A ses yeux, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon n'est «pas en situation de pouvoir revendiquer une place dans ce qui pourrait être un avenir gouvernemental», a-t-il toutefois précisé.
Auparavant, François Hollande a dénoncé la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale qui «intervient au pire moment et dans les pires circonstances», a-t-il déploré. Il a plaidé, au second tour, pour un soutien aux candidats les mieux placés pour «éviter l'extrême droite», même s'ils sont «LR ou de la »majorité« présidentielle, défendant un »principe de désistement« de la gauche le cas échéant.
La gauche tient une conférence de presse à 11h30 pour dévoiler son accord de gouvernement
La gauche veut afficher son unité avec son «Nouveau Front Populaire» vendredi à 16 jours du premier tour des élections législatives. Les chefs de file LFI, PS, écologiste et communiste tiendront une conférence de presse à 11H30 à la maison de la Chimie à Paris pour célébrer leur union. Jeudi soir, ils ont annoncé un programme commun de «rupture», avec une «déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat», à l'issue de quatre jours d'intenses tractations.
Les leaders de gauche ont multiplié les superlatifs pour saluer un «événement politique considérable en France», «une page de l'Histoire». Mais une inconnue de taille demeure sur ce qu'en pense Raphaël Glucksmann, qui se mure dans le silence. C'est «compliqué», a glissé à l'AFP un proche de la tête de liste PS/Place publique aux européennes.
La justice doit trancher ce matin sur l’exclusion d’Éric Ciotti
Celui qui a annoncé mardi une alliance inédite entre LR et le RN aux législatives du 30 juin, sans se concerter avec les autres cadres du parti, a fait savoir que «le tribunal judiciaire de Paris est saisi par référé pour contester la validité» de son expulsion «qui n'a aucun sens». Cette instance examinera son recours vendredi à 11H00 et devrait rendre sa décision dans les heures qui suivent, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
De leur côté, les dirigeants de LR ont reporté pour «des raisons d'organisation» à vendredi le bureau politique qu'ils avaient convoqué pour jeudi en fin d'après-midi. Objectif: «légitimer» l'exclusion d'Éric Ciotti grâce à l'accord obtenu du quart des conseillers nationaux, explique une source du parti. La légalité de cette nouvelle réunion est aussi contestée par le clan Ciotti qui a appelé, dans un communiqué, «à cesser l'escalade de convocations illégales et inutiles».
Les Républicains subissent la pire crise politique de leur récente histoire. Après avoir repris la veille la gouvernance du parti aux côtés de la secrétaire générale Annie Genevard, François-Xavier Bellamy, tête de liste aux européennes, a assuré qu'il voterait pour le RN en cas de deuxième tour avec l'alliance de gauche «Front populaire».