La Turquie prête à rejoindre les Brics, aux côtés de la Chine et de la Russie

Frustrée de son échec à adhérer à l’Union européenne, soucieuse de renforcer ses alliances, la Turquie se tourne vers le club des Brics. Les velléités d’intégrer ce bloc des grands pays émergents ne sont pas nouvelles mais restaient jusqu’à présent cantonnées à de vagues déclarations. Depuis ce mardi, Ankara a officialisé sa demande par la voix du porte-parole du président Recep Tayyip Erdogan.

Les Brics, bloc économique et politique formé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, se sont élargis en janvier 2024 pour inclure l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis. Invitée, l’Arabie saoudite assiste aux assemblées mais n’y a pas adhéré formellement. Ce groupe, de plus en plus puissant, qui pèse un peu plus de 25 % du PIB mondial et rassemble près d’un être humain sur deux, pousse, dans un monde fragmenté, à une réforme des institutions internationales - ONU, FMI, Banque mondiale - héritées de la Seconde Guerre mondiale et dominées…

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