Les feux de la colère, ce lundi 18 novembre au soir sur les quais à Bordeaux ou dans une zone industrielle près de Nîmes, ont eu lieu. L’exaspération des agriculteurs s’est exprimée toute la journée dans le pays. Ils étaient notamment une centaine dans les rues à Montpellier (Hérault), avec des panneaux de villages accrochés sur les grilles de la préfecture comme symbole pour se faire entendre. “Tous les panneaux ont été donnés par des maires qui nous soutiennent. Nous sommes là pour manifester notre mécontentement et demander un avenir.”
Message reçu par les institutions ?
Parmi les manifestants, beaucoup de viticulteurs connaissent la crise cette année avec de mauvaises récoltes et des prix en forte baisse. Après avoir reçu les représentants syndicaux, le Préfet de l’Hérault assure que le message a bien été reçu. À Amiens, la mobilisation a eu lieu dans le calme. La Coordination rurale s’est donné rendez-vous devant l’agence publique chargée de verser les aides pour dénoncer les retards de paiement et le trop-plein de normes.
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