La bataille judiciaire et politique se poursuit. Sur les quelque 2300 personnes interpellées depuis l’éclatement de l’insurrection en Nouvelle-Calédonie, le 13 mai, sept militants indépendantistes sont toujours contraints de rester dans l’Hexagone.
En détention provisoire pour cinq d’entre eux dans autant de prisons différentes - les deux autres sont assignés à résidence sous bracelet électronique -, ils continuent de demander leur remise en liberté. Tous sont membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), l’organisation accusée d’avoir fomenté les violences qui ont ravagé l’agglomération de Nouméa.
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« Je suis un prisonnier politique », a lancé le porte-parole de la CCAT, Christian Tein, peu après son arrivée dans une cellule d’isolement du centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin). Un avion, affrété spécialement, dans lequel il était menotté, a atterri le 24 juin en métropole. Une décision inédite depuis le