À Toulouse, le ministre des Transports assume une fiscalité verte agressive pour le secteur aérien

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La taxe que souhaite instaurer François Durovray, ministre délégué aux Transports, grimpera à 40 euros contre 7,51 pour un long courrier en classe économique. VALENTINE CHAPUIS / AFP

REPORTAGE - L’exécutif introduit une augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion. Cette mesure fiscale devrait faire de la France le pays européen taxant le plus l’avion.

Envoyé spécial à Toulouse

Du belvédère, le panorama sur la chaîne d'assemblage de l'A321 est imprenable. Quatre fuselages reçoivent progressivement leurs ailes, la dérive... Il manque encore leur livrée avant de s'extirper du gigantesque hangar de l'usine toulousaine d'Airbus. «Incroyable, c'est fabuleux», s’émerveille François Durovray, le nouveau ministre délégué aux Transports en visite sur place jeudi. 

Mais l'enthousiasme de mise lorsqu'il prendra quelques instants plus tard les commandes du simulateur de vol de l'iconique A380 masque une actualité plus morose. Avec un projet de taxation d'un milliard d'euros du secteur aérien dans le projet de loi de finances 2025 (PLF), François Durovray propose une potion amère qui met tout un écosystème en tension.

Dans le détail, un amendement de l'exécutif introduit une augmentation de la taxe de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion. Aujourd'hui fixée à 2,63 euros pour un billet en classe économique intra-européen ou moyen-courrier…

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