La ville ukrainienne de Pokrovsk est partiellement détruite. Les habitants vivent sous les bombardements permanents des Russes, suspendus aux décisions que va prendre Donald Trump, le président américain élu. Le conflit a pris un nouveau tournant : pour la première fois depuis le début du conflit, ils disent à France Télévisions qu'il faut maintenant négocier, quitte à renoncer aux territoires pris par Moscou.
"C'est l'impasse, on a le choix entre se suicider ou continuer à souffrir en attendant de se faire tuer", déplore un Ukrainien désespéré. Les habitants de Pokrovsk sont à bout, ils survivent sans électricité ni gaz depuis des mois. Le stress et l'épuisement se lisent sur les visages. "Il faut rétablir Internet et l'électricité, je me moque de comment on y arrive et de qui le fait, mais je ne veux plus de cette vie", tance une femme.
Sur le front, la 155e brigade mécanisée rassemble encore 4 000 soldats, formés en partie en France. Près de la moitié a déserté tant les combats sont difficiles. La veille, sept soldats sont tombés. Le commandant ne juge pas ses hommes, et souhaite une négociation avec le président russe Vladimir Poutine. "Je sais que ce n'est pas possible de reprendre nos territoires perdus en continuant la guerre et en combattant, estime-t-il. Ou alors il faudrait accepter le sacrifice de trop de soldats, trop de civils."
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