Airbnb: faut-il pénaliser les loueurs de meublés touristiques?

Réservé aux abonnés
La France, première destination touristique au monde avec 100 millions de visiteurs par an, veut mettre le holà à la prolifération des Airbnb. Daniel Krasoń - stock.adobe.com

DÉBAT - Dans la foulée des députés, les sénateurs ont donné leur feu vert à de nouvelles mesures contraignantes, notamment sur le plan fiscal, pour les loueurs de meublés de tourisme.

Cet article est issu du «Figaro Magazine».

La France, première destination touristique au monde avec 100 millions de visiteurs par an, veut mettre le holà à la prolifération des Airbnb et autres meublés de tourisme. La semaine dernière, les sénateurs ont adopté plusieurs mesures de régulation de ce secteur, dans la foulée de l’Assemblée nationale qui avait accueilli favorablement, fin janvier, la proposition de loi portée par les députés Annaïg Le Meur (Renaissance) et Iñaki Echaniz (Parti socialiste). Principale nouveauté: les avantages fiscaux dont profitent les locations de tourisme seront rabotés. L’abattement de 71 % dont bénéficiaient les propriétaires de meublés classés passera à 50 %. En l’absence de classement, cet avantage tombera à 30 % (contre 50 % jusqu’à présent). «Un coup dur pour le pouvoir d’achat de nombreux petits propriétaires», s’inquiète l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV), qui représente les plates-formes (Airbnb, Abritel, Tripadvisor…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 76% à découvrir.

Vente Flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous