Washington
Rares sont les hommes politiques qui osent parler d’«utérus» dans leurs discours. Kamala Harris, la semaine dernière, s’est rendue dans une clinique d’avortement du Planning familial à Saint Paul, dans le Minnesota. Une grande première pour un vice-président. Elle a visité les locaux, s’est entretenue avec les médecins et déclaré qu’elle était là parce qu’il y a une crise de la santé».
«L’utérus, a-t-elle expliqué, est une partie du corps qui a besoin de temps en temps de beaucoup de soins médicaux», pour des «fibromes» par exemple. Or les «extrémistes» conservateurs ont fait passer des lois «scandaleuses et, dans beaucoup de cas, simplement immorales» qui ont conduit à la fermeture de cliniques dont la mission est d’assurer des avortements, mais aussi des consultations gynécologiques et d’autres services.
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