La drogue et l’alcool, ces catalyseurs de la violence que les politiques négligent

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L’étude du parquet de Béziers insiste sur le rôle prépondérant des addictions - consommation d'alcool et de stupéfiants - en matière de violences volontaires. Photographee.eu / Photographee.eu - stock.adobe.com

Dans une étude statistique criminologique inédite, le Parquet de Béziers a passé au crible 817 dossiers pour violences.

Alcool, drogues et délinquance. Le parquet de Béziers vient d’achever un travail de statistique criminologique rare : il a passé au crible une cohorte de 817 dossiers pour violences volontaires, jugés en 2018 et 2019 par le tribunal correctionnel. Dans ses conclusions, l’étude insiste sur le rôle prépondérant des addictions - consommation d’alcool et de stupéfiants - en matière de violences volontaires.

Pourtant, la lutte contre ces addictions n’a pas constitué, depuis des années, une priorité nationale. Très souvent, la justice arrive en bout de course. Elle constate les dégâts, tente ce qu’elle peut, prononce des obligations de soin qui seront diversement suivies, alors que la problématique dépasse largement ses compétences.

«Problématique alcoolique»

Ainsi, sur les deux années cumulées, dans 26 % des dossiers, les auteurs des violences - tous types confondus - avaient consommé des stupéfiants et avaient des antécédents judiciaires liés à la drogue. De l’étude du parquet, il ressort que ce chiffre serait sous…

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