La Chine entre ce samedi dans l’année du Dragon de bois. L’occasion, pour le directeur général de L’Oréal, qui réalise environ 20 % de son activité dans l’empire du Milieu, d’expliquer pourquoi il croit encore au potentiel de ce pays, dont l’évolution politique et économique inquiète beaucoup de patrons de groupes occidentaux.
Le FIGARO. - La Chine, dont l’économie faiblit, semble moins importante pour beaucoup de groupes occidentaux. Comprenez-vous cette évolution, après que ce marché a tiré leur croissance depuis trois décennies?
Nicolas HIERONIMUS. - La relève post-Covid a certes été plus difficile que prévu en Chine, avec une économie qui tourne au ralenti. L’indice de confiance des consommateurs a été affecté par la pandémie et prend du temps à se reconstruire. Cela dit, les Chinois ont eu envie de sortir de chez eux après la pandémie, ce qui a profité au tourisme, aux loisirs comme les centres de fitness ou aux restaurants ; cet appétit pour la vie sociale a eu un effet positif sur…