CRITIQUE - De sa vie entre Broadway, Hollywood et Las Vegas, la chanteuse et actrice américaine se souvient des moindres souvenirs. Savoureux.
Comme Dolly Parton, Barbra Streisand a fait toute sa carrière aux États-Unis. Sa première tournée européenne date de 2007. À Paris, mise en valeur par une époustouflante rivière de diamants, elle avait chanté ses ballades comme Evergreen devant une salle à moitié vide. Les places à 500 euros avaient fait scandale. En 2013, la diva veut revenir mais n’a pas retenu la leçon. Pour éviter une nouvelle humiliation, elle annule son Bercy. Ce qui l’arrange: elle a peur en avion.
De sa carrière ratée en Europe, Barbra Streisand retient le minimum dans ses Mémoires (1). À l’exception de ses escapades chez le futur Charles III à Highgrove, des séjours à Stockholm chez Ingmar Bergman dont elle devait tourner le premier film en anglais, de sa rencontre décevante avec Jacques Brel à Marseille, sa vie s’est déroulée entre Broadway, Hollywood et Vegas. Cela explique l’absence de traduction de ses souvenirs en français.
Après des cours de comédie autofinancés par du baby-sitting et des jobs d’ouvreuse, elle…