Le retour de Donald Trump, le scénario qui fait trembler grands patrons et chefs d’État à Davos

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, croisé dans un hall du centre des congrès de Davos, résume bien le sentiment partagé par les grands de ce monde réunis cette semaine au 54e Forum de Davos : «Avec toutes ces élections en 2024, l'année sera certainement plus politique qu'économique.» Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky, venu en personne au Forum économique mondial (WEF, en anglais), a rappelé que la guerre fait rage à moins de 1000 km de la station des Alpes suisses, le conflit entre le Hamas et Israël, les attaques en mer Rouge et les tensions entre la Chine et les États-Unis occupent les esprits.

Toutefois, «la grande crainte géopolitique est liée à l'élection américaine », analyse le patron de la filiale française d'un groupe américain. Là aussi, il s’agit d’une réflexion répandue dans ce temple de la mondialisation, qui rassemble cette année plus de 800 PDG et 60 chefs d’États et de gouvernements. «Nous avons tous les yeux rivés sur le 5 novembre prochain», date de la présidentielle américaine, résume un universitaire américain. «Ils ne veulent pas d'un fou», lance sans détour le patron d'un géant français de l'investissement, évoquant le spectre d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

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