L’entreprise de l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, Space X, a perdu le second étage de sa mégafusée Starship
Les géants de la tech Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, et Elon Musk seront présents, lundi 20 janvier, à l’investiture de Donald Trump. Quatre jours plus tôt, l’entreprise du notoire réactionnaire Elon Musk, Space X, a réalisé un vol test de sa mégafusée Starship, jeudi 16 janvier. Ce vol test devait être une démonstration de force pour l’entreprise de l’homme le plus riche du monde. Si la société a réussi la complexe manœuvre de rattrapage du premier étage, tout contact a été perdu avec le second étage de sa mégafusée.
Les applaudissements nourris et les cris de joie des employés se sont rapidement tus quand un responsable a annoncé la perte de communication avec le second étage. « Nous avons perdu toute communication avec le vaisseau », a déclaré Dan Huot, de Space X, lors d’une retransmission vidéo, avant de préciser qu’il y avait « eu une anomalie avec l’étage supérieur ». Le vaisseau aurait fait l’objet d’un « désassemblage rapide non programmé ». Autrement dit : il a explosé.
Le premier vol en orbite de Jeff Bezos
« Le succès vient de ce que nous apprenons, et le vol d’aujourd’hui nous aidera à améliorer la fiabilité de Starship » a tenté de relativiser l’entreprise sur X, réseau dont Elon Musk est également le propriétaire. Ce dernier a précisé que l’explosion avait probablement été déclenchée par une « fuite d’oxygène/de carburant ».
De son côté, le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a rapporté avoir « brièvement ralenti et détourné les avions autour de la zone de chute des débris de véhicules spatiaux ». « Les opérations normales ont repris », a-t-il ajouté dans un communiqué. Le patron sortant de la Nasa, Bill Nelson, a lui félicité Space X pour avoir récupéré le propulseur, soulignant sur X que « les vols spatiaux n'(étaient) pas faciles ».
L’opération par laquelle le parrain de l’internationale fasciste voulait afficher sa puissance s’est donc avérée être un semi-échec, quelques heures après le succès signé par Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon Jeff Bezos, qui a mené son premier vol en orbite. Jeff Bezos a souhaité « bonne chance » à son rival Elon Musk avant le décollage, quelques heures après que ce dernier s’est empressé de le féliciter « pour avoir atteint l’orbite dès la première tentative ! ».
Par ailleurs, Elon Musk, qui a dépensé des dizaines de millions de dollars pour soutenir la campagne présidentielle du républicain, va prendre la tête d’un ministère chargé de « l’efficacité gouvernementale », faisant courir de gros risques de conflits d’intérêts. D’autant que Donald Trump a également nommé Jared Isaacman, un milliardaire associé à Space X et ami d’Elon Musk, à la tête de l’Agence spatiale américaine.
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