Ceta: à l’Assemblée, les oppositions veulent repousser le traité de libre-échange

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Malgré le blocage annoncé par le gouvernement, le groupe communiste à l’Assemblée nationale, présidé par André Chassaigne, compte tout de même inscrire le projet de loi de ratification du Ceta dans sa niche parlementaire. Xose Bouzas / Hans Lucas via Reuters Connect

DÉCRYPTAGE - En dépit de la suspension de la navette parlementaire annoncée par le gouvernement, les députés cherchent une solution pour envoyer un message à la Commission européenne.

C’est une nouvelle manœuvre de l’exécutif pour éviter d’être pris à revers par le Parlement. Après que le Sénat a voté contre la ratification du traité de libre-échange Ceta, le 21 mars dernier, le gouvernement a décidé de ne pas transmettre tout de suite le projet de loi à l’Assemblée nationale. Le texte, qui avait été validé par la Chambre basse en 2019, n’avait depuis jamais été inscrit à l’ordre du jour du Palais du Luxembourg. Mais, à la surprise générale, les sénateurs communistes ont décidé d’inscrire ce texte gouvernemental dans leur niche parlementaire et ont reçu le soutien des Républicains, remettant ainsi le texte dans l’actualité parlementaire. Un camouflet pour le gouvernement, dans une campagne européenne marquée par la crise des agriculteurs, qui pointent justement la concurrence déloyale créée par les marchés de libre-échange.

«Une manigance politique», a soufflé le ministre du Commerce extérieur, Franck Riester, dans Le Figaro, annonçant que le projet de loi serait transmis

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