Avec la voiture électrique, l’enjeu est le même pour tous les constructeurs : maximiser l’autonomie. Dans le segment des routières, il semble que la norme soit désormais de garantir une autonomie d’au moins 700 km. Plusieurs pistes permettent d’atteindre ce seuil mais si l’on ne veut pas alourdir l’ensemble en installant une batterie de plus de 100 kWh, le meilleur moyen d’y parvenir est de concevoir une silhouette très aérodynamique. C’est la voie suivie par tous les constructeurs. Progressivement, l’offre va ainsi se déplacer du SUV, qui n’est pas la meilleure architecture pour l’aérodynamique, vers des silhouettes plus basses.
C’est dans ce sens que l’équipe du design DS, sous la houlette de Thierry Metroz, a fait évoluer la silhouette de son prochain vaisseau amiral. Berline surélevée ou SUV rabaissé, chacun choisira la définition qu’il préfère mais le style de la marque de luxe française de Stellantis a soigné les formes pour atteindre un excellent Cx aérodynamique de 0,24. De nombreuses heures de soufflerie mais aussi l’intégration de volets d’air pilotés dans le bouclier participent à la performance. La perception que l’on a de ces lignes devrait donc être proche d’une berline.
Si elle partage sa plateforme STLA Medium avec la Peugeot 3008, la future DS électrique se signale par de grosses évolutions de structure. L’empattement a été allongé, le capot abaissé et le pare-brise reculé. Les premières photos montrent également une chute douce de la lunette arrière du hayon et un arrière tronqué. Sans trahir de secret, nous avons eu le privilège de voir la voiture définitive, on peut vous dire que l’habitacle a fait l’objet d’un soin particulier et que l’on retrouvera les principaux codes DS, à savoir le cuir bracelet, le point perle et le guillochage.
Présenté à la fin de l’année mais commercialisé au cours de l’année 2025, ce nouveau véhicule est d’ores et déjà annoncé avec une autonomie de 750 km.