La Ferme du Pré par Frédéric Anton, bon chic, bergère

Depuis Napoléon III, les fêtes impériales, les défilés militaires, les palmarès Michelin, ils sont quelques-uns à maintenir ce panache d’une gastronomie de pavillon entre carré des Champs-Élysées et bois de Boulogne. Une diagonale du chic que certains s’emploient à crânement chahuter (Ledoyen, Laurent), quand d’autres préfèrent s’y attarder (La Grande Cascade), pour ne pas citer ceux que l’on s’autorisera à franchement oublier (ils se reconnaîtront).

Sans glisser au trop facile d’une belle au bois dormant, longtemps tout de même qu’on attendait le fameux Pré Catelan du côté de l’inédit. Du moins, autrement que dans le seul entre-soi de ses 3 étoiles. Chose faite et bien faite aujourd’hui avec une dépendance du domaine qui sort de sa remise et de sa réserve pour installer les bonnes heures d’une auberge où le buissonnier rejoint la bourgeoisie. De retour de chasse en rendez-vous galant, de sénateurs très au vert en dimanche «partie de campagne», ces deux-là ont toujours fait jolie noce.

Et…

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